Entré dans les ateliers de Dominique ZINKPE en janvier 2014, Franck du nom d’artiste Zanfanhouédé est mécanicien diéséliste au départ et par la suite tatoueur. Il obtient son brevet d’étude du premier cycle (BEPC) en 2008.
Conscient d’une chose, il est né pour le style. Une courte durée en atelier et le voilà qu’il se met à peindre ses premiers tableaux et façonner ses premières sculptures. Sculpteur ou peintre on attend de voir mais toujours est-il qu’il arrive à faire les deux suivant ses inspirations.
Appelons-le sculpteur dans un premier temps, il démonte les bois comme s’il est dans son blouson de diéséliste pour faire ressortir des bustes de femmes nues ou d’hommes auxquels il associe des pointes pour exprimer les faits et méfaits de la vie quotidienne et pour contribuer à la valorisation de la femme. Dans un second temps peintre, avide de son travail de tatoueur d’antan, il tatoue les toiles avec l’acrylique, le pastel et un mélange de collage qui recherche une constance d’équilibre.
Dans son travail, il donne la priorité aux messages liés aux faits empiriques de la société. Sur ses œuvres, il privilégie une attitude plus émotionnelle que rationnelle. Laissant découvrir les bois sculptés anthropomorphes sans membres supérieurs et inférieurs, pourtant debout. Ses sculptures sont singulières avec des personnages aux corps parfois, naturels ou remaniés. 
Pratiquant l’art depuis son adolescence à travers les dessins et les tatouages sur corps, il n’a eu la chance de commencer une carrière artistique proprement dite qu’en 2015.
Cette carrière artistique qui démarre par des expositions collectives à Zogbodomey, Porto-Novo, au Café des Arts chez Carine, à la place des Martyrs et à l’atelier Zinkpè. Comme le moteur à diesel ne démarre pas sans gasoil, il suivit de courtes formation de dessin à l’espace culturel ‘’le Centre’’ en expression artistique et en informatique. Comme quoi, qui va loin ménage sa monture.