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2004

Connexions

Vernissage le 7 janvier à 18h30

Exposition du 7 janvier au 7 février 2004

Avec Jean Gabriel Coignet, Arnaud Vasseux,  Dominique Dehais, Bernard Guerbadot (dessin, photographie, peinture, sculpture, installation)

C O N N E X I O N S Première programmation de Philippe Cyroulnik.Bernard GUERBADOT est un de ces peintres alchimistes qui travaille à l’écart. Au cœur de son atelier laboratoire, il expérimente techniques et temps, matériaux et figures. L’huile de vidange remplace l’huile pigmentée, le plâtre la toile, le graffite dessine des trous noirs, la terre arrière-plan (pays) d’un dessin en découpe. Un travail fragile qui joue sur l’équilibre des matières, les subtiles variations des surfaces, de la magie des rencontres entre matériaux pauvres (plâtre, kaolin) et les façons traditionnelles du peintre.Jean-Gabriel COIGNET présente dessin, sculpture et bas-relief. Son travail s’établit sur un registre géométrique et abstrait et propose des formes issues d’un « jeu de construction ». Dessin à la mine de plomb né d’une construction œuvrant sur des équilibres de proportions de lignes horizontales et verticales dont le motif initial, l’équation originelle, donne la possibilité de plus de deux mille combinaisons s’adaptant à la surface sur laquelle le dessin est réalisé. La mine de plomb assure une brillance anthracite, un contraste qui crée une légère vibration de l’ensemble. Sculpture et bas-relief sont des constructions en tôle soudée peinte constituées de plans orthogonaux qui reçoivent différemment la lumière. On revient, en utilisant des matériaux modernes, à la définition stricte d’une sculpture qui n’est à la base qu’une forme physique sur laquelle la lumière révèle les surfaces.Arnaud VASSEUX met le geste en avant. Le geste du peintre répété qui donne forme et couleur à ses tableaux en résine. Les ballons en plâtre montrent la tentative de capter physiquement de l’air au travers d’un moulage. Arnaud cherche ses propres matières et les façons qui leur sont appropriées pour donner naissance à des réalisations qui font état de cette rencontre poétique de la matière et du geste. Dominique DEHAIS pratique l’abstraction dans le sens où il extrait des formes, des motifs, des fonctions, des images de leur contexte « naturel ». « Punch », par exemple, est un personnage de guignol à l’anglaise dont il se sert, par sérigraphie au mur, comme d’une empreinte digitale de grand format. Il détourne la flèche indicative en un motif mural qui tourne sur lui-même où les flèches ne font que s’indiquer elles-mêmes. Des graphiques décrivant les fonctionnements structurels de l’économie industrielle deviennent des posters décoratifs. La visibilité de chaque motif est bousculée, retournée, comme dans un jeu de quilles.



Semaine Folle 

(organisée par l’Ecole des Beaux-Arts de Marseille) – Workshop dessin avec Camille Saint-Jacques et les élèves des ateliers extérieurs des Beaux-Arts

Exposition du 16 au 21 février 2004

Vernissage le 16 février à 18h30 

 

 

33 février 

Avec Camille Cloutier, Bard Kristiansen, 

Bertrand Rigaux


Exposition du 4 au 28 mars 2004

Vernissage le 4 mars à 18h00



Carte Blanche à Philippe Cyroulnik

avec Marie Ducaté, Michaële-Andréa Schatt, Sabine Gazza (dessin, peinture, céramique)

Exposition du 1er avril au 8 mai 2004

Vernissage le 1er avril à 18h00

 

Carte Blanche à Philippe Cyroulnik Le projet de Carte Blanche à Philippe Cyroulnik, directeur du 19, centre régional d’art contemporain de Montbéliard, est une initiative de l’association Art-Cade de Marseille. En partenariat avec l’ESBAM, l’exposition se développe en deux lieux : galerie des Grands Bains Douches de la Plaine et rue Montgrand. Michaële-Andréa Schatt : « S’il y a clairement des toiles qui tendent, les unes vers la nature, les autres vers la ville, toutes ont en commun cette ordonnance entre le motif et trame d’empreintes successives avec laquelle le peintre compose. Les peintures sur papier résument à la fois le geste pictural déployé dans les toiles, et la tension entre le motif végétal ou humain et la mise en réseau de l’espace où celui-ci se révèle. Les simples macules récupérées de l’imprimerie voisine sont d’abord vivement carroyées en laissant toujours perceptibles des bribes de couleurs initiales. Puis le motif vient s’immiscer ou s’imposer dans cette grille abstraite jusqu’au point d’équilibre de la composition.C’est bien l’équilibre des contraires, entre ville et campagne, contemplation et labeur, dont parle cette exposition. Selon notre tempérament, nous sommes entraînés vers telle ou telle œuvre. Pourtant, rien n’est galvaudé. Le regard n’est jamais unilatéral, il tisse et métisse des horizons différents, en cheminant dans des paysages qui finalement nous ressemblent. » (Camille Saint-Jacques) Marie Ducaté  « Marie Ducaté n’est pas uniquement un peintre. Elle a maintes fois pris le risque de rencontrer sur son parcours de nouvelles substances et de nouvelles techniques pour créer selon ses propres codes de jouissance et de générosité une incroyable succession d’objets. Entre autres, selon les urgences et les opportunités, des céramiques, des pâtes de verres, des vases soufflés, des guéridons, des lits, des tapis, des cadrans solaires […] La vigilance est l’une des marques profondes du travail de Marie Ducaté. Un remarquable esprit d’utopie, un très conséquent refus de l’esprit défaitiste et des limitations que nous imposent les codes esthétiques et sociaux de notre époque, nourrissent les élans de mémoire et de joie qui ressourcent continuellement cette œuvre. » (Alain Paire) Sabine Gazza « Paysages domestiques, mes dessins me permettent de réajuster le temps de l’attention que je porte à ces objets de mon quotidien ; je dessine ce que je vois. Interrogations plutôt que réponses, ces dessins sont à peine plus que des constats pris entre le danger de trop signaler et celui de ne plus exister comme signe. Le temps de l’évaporation sur le séchoir à linge, les chemises suspendues, les pinces à linge qui s’égrènent au fil du regard, immobilité devant l’action, carrefour de toutes les possibilités. Dans ce parti pris de l’attente, action décalée dans le déroulement du temps, je choisis de représenter mon univers en quelques indications fortuites. »



f…

Bernard Briançon

(photographie)

Exposition du 11 au 29 mai 2004

Vernissage le 11 mai 18h à 22h

L’association Art-Cade présente à la galerie des Grands Bains Douches de la Plaine le dernier projet photographique « F… »  de Bernard Briançon. Ce travail artistique prend la forme d’une exposition de tirages numériques sur papier au format 50×70.
Il donne lieu à une édition, un catalogue présenté à la galerie pendant toute la durée de l’exposition et vendu au profit d’associations qui oeuvrent pour les droits de la femme.

Paysages de la Couleur

Avec Adrienne Farb, Annie Poulin, Myriam Bucquoit (peinture, dessin)


Exposition du 3 juin au 3 juillet 2004


Vernissage le 3 juin à 18h30 

 

Les trois artistes  ici rassemblées sont parties du paysage pour s’en éloigner au profit d’une recherche qui porte sur le processus propre à la couleur. Quand bien même le paysage reste présent comme sujet, la couleur va le déréaliser.  Ainsi Myriam Bucquoit peint des paysages faits, non pas  sur le motif, mais d’après des photos ou des reproductions d’oeuvres. Ces paysages sont traités de façon très stéréotypée. Ils tendent même à devenir des motifs. La couleur est à l’opposée de la tradition de la couleur locale. Elle est au contraire délibérément marquée par une volonté d’accuser l’artifice de l’image produite ; cette image devient presque une image abstraite. Les sujets ne sont pas sans évoquer les grands paysages de la peinture, auxquels sont associés le sentiment du sublime  et/ou celui de la mélancolie. Mais ici, la couleur vient en quelque sorte démentir la représentation, elle voile d’une distance et d’un désenchantement la figuration d’un sentiment du paysage. 



Les Paysages de l’Habiter 

(le sensible en architecture en France et au Japon) association Espaces Vécus Isabelle Berthet-Bondet, Gaël Dubois(architecture)

Exposition du 8 au 31 juillet 2004

Vernissage le 8 juillet à 18h00 

Des artistes et architectes, réunis par l’association franco-japonaise EV, mettent en scène des micro-espaces où par des jeux entre des écrans-flux, vidéos interactives et des panneaux éphémères en bois, le spectateur est mis en relation avec un paysage choisi. Une projection de films expérimentaux réalisés par des étudiants français et japonais viendra illustrer ces paysages de l’Habiter.

L’exposition proposée par Isabelle Berthet-Bondet met en scène la dimension sensible de l’espace en France et au Japon. Cette exposition d’architecture vise à permettre aux visiteurs d’expérimenter eux-mêmes, au travers d’un parcours psychosensoriel, la dimension sensible des espaces qu’ils vont parcourir. Par des installations vidéos réalisées par Gaël Dubois, sera créée une succession d’évènements recréant les déplacements de l’espace privé domestique et de l’espace public urbain. Ces mises en scène doivent ouvrir sur une nouvelle approche de la manière dont est vécu le lieu. Elle redonne à l’architecture un rôle fondamental dans la question du sens du lieu à l’ère du virtuel. En effet l’architecture exprime dans les choses une certaine manière d’être au monde. 

Cette installation est un moyen d’analyser les structures originaires de la façon de ressentir le temps et l’espace, pour donner un lieu à habiter qui soit en médiation entre nous et le monde. En associant les éléments sensibles tels que la limite, le vide, la profondeur… et les schèmes psychosensoriels comme la kinesthésie, le parcours… qui entrent en jeu dans l’appréhension du lieu, elle révèle l’ordre caché qui donne sens au lieu. Le sensible comme lien entre corps et esprit exprime alors cette relation ambivalente au milieu à la fois physique et phénoménale à travers la relation de l’homme à l’espace (orientation, distance, proximité, espace ouvert), au temps (impermanence, mouvement cinétique, éphémère…) et au lieu (rythme et tension…). 

Ces travaux d’interfaces culturelles et disciplinaires explorent l’habiter urbain et pose la question d’un nouveau mode d’habiter face aux nouveaux modes de déplacements et de communication qui modifient en permanence notre relation au monde. 

La conférence lancera le débat sur le sensible comme philosophie de la spatialité. Maurice Sauzet, Manuel Tardits et Sota Ichikawa interviendront et apporteront un éclairage sur une nouvelle approche de l’architecture.



 

Hassan Musa

Exposition du 10 au 28 août 2004

Vernissage le 10 aout à 18h00 

Diplômé en peinture de l’Ecole des Beaux-Arts de Khartoum au Soudan et titulaire d’un doctorat en histoire de l’art à l’université de Montpellier, Hassan Musa, peintre, illustrateur et écrivain vit et travaille aujourd’hui en France. Artiste aux multiples facettes, il est exposé à travers le monde (Afrique, Moyen-Orient, Europe et Etats-Unis) et l’auteur de nombreuses performances. S’intéressant à la problématique de la frontière, notamment dans les rapports humains, Hassan Musa présente des œuvres créées à partir de cartes scolaires de géographie retravaillées autour de corps entrelacés.

Individuel et Collectif

Avec Rosana Fuertes (Argentine), Magdalena Jitrik (Argentine), Thierry Géhin (France) (installation, fresque murale, vidéo)

Exposition du 24 septembre au 30 octobre 2004

Vernissage le 24 septembre à 18h00 

Du 24 septembre 2004 au 30 octobre 2004 à la galerie des Grands Bains Douches de la Plaine commissariat Philippe Cyroulnik, avec la participation du 19, centre d’art contemporain de Montbéliard, de la Fùndacion Antorchas de Buenos Aires et des services culturels de l’ambassade de France à Buenos Aires. 

Les trois artistes ici rassemblés mettent en relation une histoire collective avec leur histoire personnelle. C’est à dire que si l’artiste perçoit le monde et son contexte suivant une sensibilité propre et un savoir-faire esthétique, le monde et son récit n’en sont pas moins indissociables de l’œuvre. Les deux artistes argentines nous montrent que si l’artiste fait « l’idiot » pour être soi-même, il répond également à une histoire contemporaine qui est celle du lieu où il est né, du pays où il a grandi, de la société dans laquelle il évolue, une part du monde qu’il a construit et qui l’a construit . Il n’y a donc pas de mur, le quotidien de l’artiste n’est pas isolé du quotidien de la société.

 

Hommage à Jean-Louis Delbès

Exposition du 10 au 27 novembre 2004

Vernissage le 10 novembre à 18h00 

Jean-Louis Delbès a disparu en mai de cette année. Jean-Louis Delbès est né à Marseille en 1954, il y vivait et y travaillait. Il puisait des formes, marques, signes, traces dans le désordre urbain de l’histoire quotidienne de la cité pour alimenter son œuvre. Il était enseignant à l’Ecole supérieure des beaux-arts de Marseille. Cet artiste a plusieurs fois exposé à la galerie des Grands Bains Douches de la Plaine. Il était également un ami proche de François Bazzoli, Remi Fenzy, Phillipe Cyroulnik, les programmateurs successifs de la galerie ainsi que de nombreux membres de l’association. Art-Cade a décidé de lui consacrer un hommage construit sur le principe de l’échange. Il s’agit de montrer côte à côte les œuvres que Jean-Louis et ses amis artistes ont échangées. Si des œuvres sont présentées, et qu’un artiste existe à l’intérieur d’elles, il est aussi question de voir un nous et qu’un homme existe à l’intérieur de ses amitiés, de sa générosité.

Marseille sur un plan

Avec Elise Candaele, Delphine De la Vaissière, Sabrina Djabeur-Djezzar, Frédérique Fattaccio, Amandine Johannet/Clémentine Carsberg, Christophe Martin, Laetitia Sellier

Exposition du 10 décembre au 8 janvier  2004

Vernissage le 10 décembre à 18h00 

« Un artiste, un quartier, un habitant » est un projet d’exposition à l’initiative de l’artiste Bernard Briançon et de l’association Art-Cade, qui a pour vocation de mettre « Marseille sur un plan » pour la seconde fois, non pas sur un plan topographique, mais sur un autre plan, celui formé par l’intersection de deux chemins et de deux regards ; ceux d’un artiste et ceux d’un habitant, et de réunir au sein de la galerie les œuvres incarnant sept de ces traversées.

art-cade*
Galerie des grands bains douches de la Plaine

35 bis rue de la Bibliothèque
13001 Marseille, France
Tél. : 04 91 47 87 92

Horaires d'ouverture
Du mardi au samedi de
15h00 à 19h00

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