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2021

COSMICOMIX

Eric Baudart | Cécile Beau | Sophie Blet | Rémi Bragard | Caroline Challan Belval | Caroline Corbasson | Florian de la Salle | Rodolphe Delaunay | Vincent Ganivet | Karim Goury | Sara Holt | Jason Karaïndros | Piotr Kowalski | Thierry Lagalla | Olivier Leroi | Miller Lévy | Nelly Maurel | Eva Medin | Sylvestre Meinzer | Philippe Ramette | Emmanuel Régent | Hugues Reip | Evariste Richer | Karine Rougier | Isabelle Sordage | August Strindberg

EXPOSITION du 05 novembre au 18 décembre 2021

 

« En combinant en un seul mot les deux adjectifs cosmique et comique, j’ai essayé de rassembler différentes choses auxquelles je tiens. Dans l’élément cosmique, pour moi, il n’y a pas tant le rappel de l’actualité “spatiale” que la tentative de me remettre en rapport avec quelque chose de bien plus ancien. Chez l’homme primitif et chez les classiques, le sens cosmique était l’attitude la plus naturelle ; nous, au contraire, pour affronter les choses trop grandes et sublimes, nous avons besoin d’un écran, d’un filtre, et c’est là la fonction du comique. Pour parvenir à penser à des thèmes si importants, on doit faire semblant de plaisanter ; et même : atteindre une telle légèreté d’esprit que l’on réussisse à en plaisanter vraiment est l’unique façon de se rapprocher d’une pensée à échelle “cosmique”. » Italo Calvino, Cosmicomics, Folio, 2013 ; note de l’auteur, p. 9

Le cosmos, tel que l’astronomie et l’astrophysique contemporaines nous le révèlent, se montre toujours plus riche en objets inattendus et en phénomènes prodigieux.

Aussi ne cesse-t-il de nous attirer à lui — de Cyrano à Tintin —, de nous séduire — de Fontenelle à Hubert Reeves —, de nous émerveiller — de Lucrèce à Miró —, de nous angoisser — de Pascal à Anselm Kieffer —, voire d’enrichir certains — comme l’espèrent Jeff Bezos et Elon Musk.

Mais le cosmos peut-il nous faire rire, ou au moins sourire, que ce soit avec une franche ironie devant l’hubris humain prétendant faire la conquête de l’espace, ou avec une plaisante fantaisie jouant sur notre imaginaire cosmique ou encore avec une poétique tendresse pour notre incertaine place dans l’Univers (cosmi – comme X) ? Si Italo Calvino s’y est essayé dans les nouvelles de Cosmicomics, nombre d’artistes nous offrent ce joyeux regard et ce gai savoir si nécessaires. On ajoutera ainsi à la sévère cosmologie une heureuse cosmojolie, nous aidant peut-être à élaborer une nécessaire cosméthique.

Jean-Marc Lévy-Leblond

KATHARINA SCHMIDT

BELSUNCE

EXPOSITION du 27 août au 23 octobre 2021
Dans le cadre de la rentrée de l’art contemporain et de la saison du dessin.

AUTOUR DE L'EXPOSITION

VERNISSAGE le 26 août – de 18h30 à 22h

GALERIE NIGHT le 28 août

Nocturne des galeries marseillaises – ouverture jusqu’à 22h.

FINISSAGE le 23 octobre – à partir de 17h

À l’occasion de cet événement, Katharina Schmidt présentera le livre Belsunce, publié par Immixtion Books et coproduit avec art-cade.

Katharina Schmidt vit depuis 2004 dans le quartier de Belsunce. Elle présente pour la première fois à Marseille une série d’affiches et de dessins de ce quartier populaire du centre-ville.

Conçue pour l’espace de la galerie, l’exposition suscite deux régimes de lecture, deux manières de découvrir et d’appréhender le quartier. Une lecture hasardeuse et non-linéaire est induite par les affiches qui invitent le visiteur à déambuler dans les couloirs de la galerie. Certaines reprennent les motifs des cabas et des papiers d’emballage des boutiques du quartier. D’autres sont des aplats de couleurs rappelant les tons des vêtements exposés en vitrine.

Montrés dans une salle adjacente, les dessins proposent un mode d’approche plus intimiste, incitant à s’arrêter sur certains détails de l’art de l’étalage et de l’art urbain.

FABIENNE GUILBERT BURGOA

PALANGANA

NO SE VISTE, SE REIVINDICA
ON NE S’HABILLE PAS, ON REVENDIQUE

EXPOSITION du 09 au 24 juillet 2021

AUTOUR DE L'EXPOSITION

VERNISSAGE le 08 juillet – de 18h à 22h

Live looping de MAFA, artiste musicien aux productions sonores hétéroclites, sur la base d’un saxophone et de musiques électroniques.

TALK le 20 juillet – à 18h30

Avec Enif Hernandez, anthropologue spécialisée en mode éthique. 

Invitée par Fabienne Guilbert Burgoa, Enif Hernandez s’intéresse tout comme l’artiste à l’art textile au Mexique, et travaille actuellement en France, dans une association qui se donne pour mission de réintégrer l’artisanat dans la production des marques de prêt-à-porter. ITINÉRANCE, l’association, défend cet intérêt par l’édition de vêtements co-créés et la documentation de ces processus de création sous forme de photos, vidéos et podcasts, ouverts à tous.
Aussi investie au côté du mouvement mondial Fashion revolution, elle milite avec l’aide de professionnels et chercheurs du milieu, en faveur de la preservation et restauration de l’environnement en plus du bien être salarial.
Intéresée par le devenir de la mode, les recherches d’ Enif Hernandez visent à défendre les communautés de femmes, à aider la mode à devenir plus responsable et à sauvegarder le patrimoine immatériel méditerranéen.
L’échange se construira autour de la révolution textile dans la mode et l’art contemporain.

FINISSAGE le 24 juillet

Présentation du projet Prix libre, un journal indépendant coréalisé par quatre anonymes.

 

« Éloignée d’un besoin pragmatique, je construis aussi bien au niveau théorique que pratique un manifeste textile, représentatif de la nouvelle facette historique qui s’offre à nous. Une révolution de la matière et de son utilisation.

Le but est de créer un pont entre le design et l’art contemporain, entre des formes innovantes et des savoir-faire traditionnels et enfin entre deux cultures. Cet aspect hybride soulève la question du métissage, entre les cultures, mais aussi entre les âges, entre les traditions et les créations émergentes.

Le vêtement tel un drapeau érigé, est un portail vers une réalité extérieure, il est porteur d’un message. Notre choix de tenue revendique courants et ruptures temporelles. »

Fabienne Guilbert Burgoa présentera sa première collection de vêtements au sein de la galerie des bains douches par des installations artistiques dans l’espace.

À l’occasion de son lancement, elle invite Dan Adeyemi, creative technologist, Violette Loosen, designer textile et Sylvia Burgoa, designer de bijoux contemporains, à collaborer.

DELPHINE MOGARRA

LABORATOIRE SOLUBLE

Exposition du 10 avril au 26 juin 2021

Finissage le 25 juin de 18h à 23h 

Suite à la résidence artistique dans le cadre de l’appel à projet « Rouvrir le monde » soutenu par la Drac PACA, du 4 au 8 août 2020 au Centre social Saint Mauront, art-cade* propose à Delphine Mogarra de déployer ses recherches et travaux dans l’espace de la galerie. Ce sera l’occasion pour les jeunes ayant participé à la résidence de continuer l’aventure artistique pendant le mois d’avril.

L’été dernier, l’artiste-plasticienne Delphine Mogarra et un groupe d’adolescents, entre 11 et 15 ans, engagés dans le secteur jeunesse de la Maison Pour Tous de Saint-Mauront (13003) se sont rencontrés autour d’un projet de recherche : le Laboratoire Soluble dans le cadre de la résidence « Rouvrir le monde » soutenue par la DRAC PACA.

Ils ont travaillé ensemble pendant deux semaines pour construire et organiser cet espace au sein du centre, pensé comme un lieu de connivence entre art et science, un outil d’observation des cycles de transformation de la matière.

S’inscrivant dans un protocole circulaire, les premières substances sont issues d’une récolte opérée dans le quartier, interrogeant ainsi la composition de notre environnement à un niveau microscopique. Les gestes se sont tournés vers des tentatives de dissolution, de fusion entre les poudres, vers des expériences alchimiques. Le phénomène de cristallisation avec le sel, comme source de rencontres, est venu alimenter le désir d’injecter du vivant dans ce qui paraît inerte.

Le Laboratoire soluble sort du centre social et prend aujourd’hui une nouvelle forme, entre espace d’exposition et d’expérimentation : l’atelier se déplace dans la galerie, les expériences sont réactivées et des dispositifs sont amplifiés pour permettre au groupe de partager le projet avec le public.

Sur les murs de la galerie s’articule un déploiement de la recherche photographique et sémantique menée par l’artiste, composante centrale du projet. La future édition Laboratoire soluble s’ouvre à la réflexion : vers une dissolution des mots, la forme du diagramme ou de la constellation, un rapprochement à outrance qui s’étire jusqu’au voyage stellaire…

Vivez cette expérience au travers d’une histoire interactive où vous incarnez un astronaute perdu dans le cosmos du Laboratoire Soluble… Réussirez-vous à retrouver votre chemin ?

LA RELÈVE iii « habiter »

Adrien Vargoz | Alexandre Nicolle | Ansilde Chanteau | Antoine Verdelle | Arnaud Arini | Camille Sart | Fabienne Guilbert Burgoa | Gaël Sillère | Juliette Larochette | Kenza Merouchi | Léa Laforest | Léa Guintrand | Lucian Moriyama | Maeline Li | Marina Smorodinova | Mathias Roche | Morgan Vallé | Olivia Hespel-Obregon | Oscar Veyrunes | Paul Chochois | Pauline Ghersi | Quentin Dupuy | Sam Krack | Samir Laghouati Rashwan | Sarah Netter | Silina Syan

Exposition du 15 janvier au 27 mars 2021

Artistes à art-cade* : Arnaud ARINI, Quentin DUPUY, Fabienne GUILBERT BURGOA, Léa LAFOREST, Sarah NETTER et Silina SYAN.

Dans le cadre de la 11ème édition de Parallèle – Festival international des pratiques émergentes

art-cade*, Coco Velten, Parallèle – Pôle de production international pour les pratiques émergentes, La compagnie – lieu de création, Le Château de Servières et Le Centre Photographique Marseille (avec le soutien du studio AZA) s’associent pour donner à voir, à l’issue d’un appel à projets, le travail d’artistes en phase de professionnalisation.
À l’occasion du festival, les partenaires proposent une exposition réunissant les projets retenus autour de la thématique suivante : « Habiter »

De la philosophie de l’urbain, en passant par la géographie, la sociologie, l’architecture, la notion large de l’ «habiter» traverse également la création contemporaine. Qu’est-ce qu’habiter et comment ? Cette préoccupation de savoir en quoi consiste le fait d’habiter est dans l’air du temps. C’est sans doute un prolongement des bouleversements de nos modes de vie : comment vivre sur terre ? Comment avoir accès à un logement digne ? Comment vivre ensemble ? Comment prendre part à l’espace public ? Ou être en accord avec le corps que l’on habite ?

À travers la sélection issue de l’appel à projet, les notions d’intime, d’identité culturelle et de vernaculaire traversent les oeuvres des jeunes artistes.

Plus de cent projets ont été reçus et étudiés par un jury composé de :

– Aurélie Berthaut, directrice d’art-cade*, présidente de la Semaine Pop Philosophie, co-fondatrice de l’Agence Collective dédiée à l’accompagnement d’artistes et à l’initiative des Ateliers Jeanne Barret
– Fouad Bouchoucha, artiste plasticien
– Lou Colombani, directrice de Parallèle, membre des Ateliers Jeanne Barret
– Marie de Gauléjac, commissaire d’exposition et chargée des résidences à Triangle France – Astérides
– Gilles Desplanques, artiste, co-fondateur de la Galerie ho et de Marseille Expos, membre des Ateliers Jeanne Barret
– Erick Gudimard, Directeur artistique du Centre Photographique Marseille
– Raphaël Haziot, coordinateur artistique à Yes We Camp
– Paul-Emmanuel Odin, artiste, directeur de La compagnie, lieu de création et professeur à l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence
– Abraham Poincheval, artiste et professeur à l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence
– Élise Poitevin, curatrice et médiatrice freelance, co-fondatrice de SISSI
– Fred Pradeau, sculpteur, plasticien et professeur à l’École supérieure d’art & de design Marseille-Méditerranée, membre des Ateliers Jeanne Barret
– Xavier Rey, directeur des musées de la Ville de Marseille
– Martine Robin , Directrice du Château de Servières
– Anne Vimeux, curatrice et co-fondatrice de SISSI

L’exposition se décline dans plusieurs lieux :

– Au Centre Photographique Marseille
Du 13 au 30 janvier 2021
Vernissage le 12 janvier
2 Rue Vincent Leblanc 13002 Marseille
www.centrephotomarseille.fr

– Au Château de Sevières
Du 23 janvier au 27 mars 2021
Vernissage le 22 janvier à 18h
11-19 BOULEVARD BOISSON
13004 MARSEILLE
http://chateaudeservieres.org

– À Coco Velten en partenariat avec La compagnie, lieu de création
Vernissage jeudi 22 janvier 
16 rue Bernard du Bois, 13001 Marseille
www.cocovelten.org
www.la-compagnie.org

PROGRAMMATION AUTOUR DE L'EXPOSITION
There’s something in your teeth
Samedi 13 février de 13h à 17h30.

Zine Fair
Editions, stickers, fanzines, dessins, sérigraphies, tatouages en vente
avec Hayoung Kim et Valentine Gardiennet.
Valentine Gardiennet (résidente au Wonder) et Hayoung Kim sont artistes, et ont des pratiques expansives et compulsives de dessins et projets éditoriaux qui déploient leurs narrativités grinçantes sur les surfaces et les corps.

PERFORMANCES
Samedi 20 mars à 15h

Léa PuissantRoasty Boiled Toastinette, 10min

« C’est un cri de douleur et de rage d’un fromage cheddar carré envers notre société.
Depuis l’avènement des ‘‘foodies’’, ces restaurants où l’on mange des burgers ‘‘gourmets’’ l’ambiance populaire, joyeuse, grasse et irresponsable du fast-food, s’est faite peu à peu greenwashée, gentrifiée. Sous le pretexte et la pression du ‘‘healthy’’ Toastinette est aujourd’hui mise à la porte par Ronald et ses consommateurs responsabilisés.
Nostalgique de l’élan de liberté dont jouissait l’univers du fast-food depuis ses débuts, Toastinette nous invite avec la Gomme Xanthane et Bisphénol pour une dernière virée au snack !

À propos de l’artiste :
Les performances de Léa Puissant sont des prises de paroles, des seule-en-scène. Des textes qu’elle rédige, aux sculptures, décor, costumes qu’elle réalise ; il est donné à voir des situations totales où elle incarne une figure sociale : le conférencier loufoque, la white-trash derviche, la jeune cadre libérale postnumérique, la femme à la moto, la serveuse-cigale désabusée, ou le carré de fromage libertaire… Elle se plaît à incarner les différents rôles sociétaux et leurs discours. Par l’usage du costume et des différents registres de langues, elle embody les uniformes communs et marginalisés de notre société contemporaine, en les transformant pour en faire des êtres poétiques, critiques et comiques.
www.leapuissant.com
www.youtube.com/leapuissant

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Lise-LeïlaJ’entends les voix des femmes de ma famille / Comment habiter son propre corps ? 20min

« Cette performance est l’histoire d’un voyage entre le Maroc et la France. Jeune femme métisse et provençale, j’ai éprouvé les notions d’appartenances aux endroits dans lesquels j’ai évolué. D’enquêtes identitaires en quêtes d’intimité, je choisis mon corps comme espace à habiter et à faire parler.
Habiter des espaces renvoie à habiter sa chaire dans ces espaces. Créé sur le modèle d’un montage étroitement lié aux sensations que je partage entre le privé et le public, ce travail dessine une écriture de l’impulsion. Travail bodypainting du performeur-plasticien Maxime SG. »

À propos de l’artiste :
Lise-Leïla
Lise le jour, Leïla la nuit. Boit du café sans sucre. Ecrit. Joue. Lit. Performe. Cherche. Essaye. A obtenu un master Ecritures et dramaturgies. A été baronne en espaces publics. Court jusqu’à la mer pour s’y jeter. A une page SoundCloud vide ou presque. Joue le seule en scène Les Nouvelles Falaises. Mange des poires. SIRET 829 374 065 00011. Se demande quand la nuit cessera de tomber.

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Silicone Valet (Julien Carpentier)“Il Faut Sauver Bartleby ! ​Comment éviter le naufrage grâce à un micro management efficace.” – 15 mn (voir: ​https://youtu.be/Er1fKPCDgiU​)

“ On a fait de lui, depuis, un héros anticapitaliste, une incarnation de la fuite devant l’hégémonie du marché; sa phrase “I prefer not to”, est érigée en mantra, en stratégie de lutte. Il serait donc une figure de l’antipouvoir; qui propose de s’attaquer à l’autorité, l’autorité de l’état, à distance, plutôt que de l’affronter directement. On ne retiendrais de lui que l’efficience militante de sa fuite, on érige sa perte en sacrifice pour le bien commun.
Martyr ?! Non !
Le destin funeste de Bartleby, ne vous en déplaise, n’est pour moi que le stigmate inévitable de son manque d’ambition, la conséquence de sa paresse, et, je vous le concède, de manquements dans la stratégie managériale dont il a fait l’objet. Ce qu’il y a de funeste, à mon avis, c’est bien l’absence totale de leadership dont fait preuve le maître de l’office tout au long du récit.
S’il faut alors réécrire l’histoire de Bartleby, je le ferai; et je le ferai en entrecroisant son destin funeste avec la rigueur des fiches définissant les normes ISO 9000, qui permettent, devant l’adversité, d’assurer un management qualitatif, orienté client.
Il faut sauver Bartleby !
Et nous allons y arriver, ensemble ! “
Silicone Valet est le détenteur de la plus grosse Rolex jamais connue, extraite à même la pierre de Rolexcalibur. Il n’a même pas 50 ans. 

A propos de l’artiste :
« Je fais du bruit. Je compile, j’arrange, j’associe des objets, des actions; j’envoie voler contre les murs, je joue, je ris. Je produis des intensités, je produis des ambiances. On les retrouve sous la forme de performances, de vidéos, de happenings, que j’imagine à chaque fois comme de courts spectacles, comme un condensé d’actions simples qui se télescopent pour former une narration. J’aime les célébrations populaires, du carnaval à la rave party en passant par le zbeul; alors je me déguise, je me mets en scène comme un transformiste/performer, j’utilise le calembour et la plaisanterie comme un moteur narratif et plastique; mais surtout : je fais du bruit. J’aime les éruptions/irruptions; j’aimerais être la fanfare dans une pièce de Charles Ives. Je compile les idées, les objets et même souvent les mots; comme un DJ produit un mash-up, un bootleg. Je fais des va-et-viens, je m’agite, je me fatigue, je produis à perte. Tout ou presque est éphémère, rapide, tout est intense, il ne reste que les cotillons et les ballons crevés. Mais quelque chose résonne encore, quelque chose qui résulte de cette ​dépense.​ C’est de l’hybridation nécessairement chaotique de ces postures, de ces médiums, de ces souvenirs, de ces gimmicks que j’extrais mon travail. Je voudrais être ​intense,​ intense à base de ​T.A.Z​ . CHARIVARI ! »
https://juliencarpentier.com/


Jeudi 25 mars 17h-20h30

Finissage de l’exposition 
– Présentation du projet éditorial collectif,
designé par Léa Laforest dans le cadre de l’exposition
– Présentation du projet éditorial de Flo-Souad Benaddi, Silina Syan, Sarah Netter.
 – Joe Brace – lecture & vente de livres
Banyan-performance sonore / concert
Léa Nana, Mégane Brauer et Gabrielle Meistretty : impression sérigraphie en live 
– Rayan Yasmineh – vente de dessins

art-cade*
Galerie des grands bains douches de la Plaine

35 bis rue de la Bibliothèque
13001 Marseille, France
Tél. : 04 91 47 87 92

Horaires d'ouverture
Du mardi au samedi de
15h00 à 19h00

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