THILDA CRAQUELIN

Il faut voir la pratique de Thilda Craquelin comme une transcription plastique d’un chantier permanent. Collectionneuse de matières issues du monde du BTP, elle s’empare d’éléments de constructions de l’ultra-urbain pour nous parler plus largement de leur caractère polluant et destructeur. Thilda Craquelin malmène, contraint et bouscule les matériaux qu’elle glane afin de leur donner de nouvelles formes.
Ses sculptures, souvent in situ, sont indissociables de l’idée de processus. En effet elle s’intéresse d’abord à la manière dont ces matériaux sont produits puis consommés avant de leur appliquer ses actions de transformation. Son travail se veut précaire et malléable, il est comme un amas de fragments dans lequel réside une quête d’équilibre quasi-organique.
Elle a exposé en duo avec Zoé Ledoux à la Galerie Ladøns à Hambourg, à la Friche de la Belle de mai dans le cadre de l’exposition Habitacles et est intervenue à Jeanne Barret dans le cadre du Printemps de l’art contemporain. Elle exposera en 2023 à la galerie Panards à Marseille.